L’attente
A l’heure dite, je reçois le sms de Paul
« A votre disposition Mademoiselle »
« Monte »
La sonnerie de la porte d’entrée retentit. Je vérifie mais sans en avoir besoin, qu’il est bien agenouillé sur le paillasson.
J’ouvre et il me salue candidement. Pauvre Paul. Je ne compte pas le ménager aujourd’hui. Dernier rdv de l’année. Je compte bien le renvoyer chez lui marqué pour quelques jours.
Pour le moment, il est à plat ventre, face au sol et me baise les pieds avec ferveur. Je lui écrase le visage du bout de mon escarpin vernis.
Paul… Nous nous sommes vus vendredi au KinkyClub. Il m’a fait la surprise de venir. Bien lui en pris.
« Debout petite larve ! Déshabille-toi et présente-toi à moi nu, pour recevoir tes consignes »
L’éducation
J’ai envie d’éduquer davantage Paul. Un bon soumis doit savoir servir sa Maîtresse. Je lui demande de me préparer un café que je boirai en écoutant son poème. Consigne du mois de novembre : écrire un poème parlant de BDSM par semaine pour compenser les moments que nous ne passons pas ensemble.
Celui de la semaine passée était somptueux ! Tandis qu’il officie, je lui écarte les fesses. Le plug est en place.
Nu, il déclame avec emphase ses vers. Le rythme est agréable. Evidemment Paul aurait dû le connaitre par cœur ce poème, mais cela semble impossible. Il le lit donc sur son téléphone.
Je tends la main. Il sait ce que ce geste signifie. Il reprend sa lecture tandis que je ferme les yeux et lui malaxa les couilles. Un moment de détente absolu pour moi.
La discipline
Ma tasse est vide. « Paul, présente-moi ton carnet ». Paul a pour habitude de proposer ses sanctions en fonction des fautes consignées. Moi, j’ai pour habitude de ne jamais revoir à la baisse ses propositions, mais de pouvoir les ajuster à la hausse. J’ajoute donc 20 coups de paddle aux 20 coups de chaque instrument dont Paul a fait mention.
A quatre pattes, il se traîne et ramène la cravache. Je lui claque les couilles avec vigueur tandis qu’il remercie et compte chaque coup.
Préchauffage au paddle afin de bien faire monter le sang dans ses fesses. Je veux de belles marques. C’est pourquoi j’administre méthodiquement les 20 coups avec force.
Je passe à la langue de dragon. J’ai appris un mouvement de poignet que je souhaite travailler. En effet, il permet un déroulage plus conséquent de la longue langue de cuir qui vient s’enrouler autour de la cuisse ou la hanche, zèbre la fesse dans sa largeur et donc l’impact est plus doux que lorsque je m’en sers comme d’un fouet.
Les deux badines s’enchainent. La plus ferme des deux pour commencer puis la fine, très souple et cinglante. C’est Paul qui me l’a offerte. 40 coups au total. Sans retenue puisqu’il s’agit d’une punition. Le plug glisse de son cul, d’un mouvement de pieds, je l’enfonce de nouveau.
Ensuite la chambrière entre en jeu et laisse de belles marques franches qui violacent immédiatement entre celles, bien rouges des badines.
Paul encaisse, ses jambes flageolent, sa voix tremble mais il se tient le plus dignement possible.
La défaite
Je lui indique que le martinet s’ennuie. Les lanières lui cinglent la main tandis que je l’autorise à s’astiquer. Evidemment, il a interdiction de jouir. Evidemment, il ne se maîtrise pas.
C’est une nouvelle régression. Lui qui se maîtrisait au début n’y parvient plus, il s’abandonne dans un râle. Il se jette à mes pieds, implore mon pardon. Je lui somme de s’expliquer. Il ne le peut. Très bien.
J’ajourne la séance, nous verrons cela en 2020.