J’ai besoin de vous
Je suis dingue de notre relation. Je ne peux rien y faire. Je veux que vous m’utilisiez pour votre plaisir, donc pour le mien.
Il faut que ce soit violent et intense. Que je sente ce pouvoir que vous avez sur moi.
Il m’arrive de me faire cette réflexion : personne, autour de moi, ne se doute de cette vie parallèle. Pourtant, dans notre bulle, quand je me retrouve devant vous, penché en avant, fessier offert et que je sens vos paumes, votre badine, votre fouet s’abattre dessus : je souris. J’ai besoin de ça.
Face au mur, les jambes écartées. J’ai les reins creusés comme vous le souhaitez.
Les muscles de mes cuisses tremblent. Mon cœur bât fort.
Je m’apprête à compter difficilement mais scrupuleusement jusqu’à 60.
Le cuir de votre cravache cingle mon cul.
Plus tard, c’est jusque 100 que je compte : c’est avec la baguette que vous me corrigez.
Des corrections qui fendent l’air. Vous fouettez mes fesses. Des coups secs et précis. De plus en plus forts.
Ça dure longtemps.
Jusqu’à ce que la douleur, aiguë, devienne un long plaisir.
Je veux, par vous, être puni. Encore et encore.
La douleur est forte mais choisie, autorisée, désirée. Méritée même : il était trop blanc, trop indemne, ce cul.
Les marques que je regarderai le lendemain dans le miroir seront le couronnement de nos retrouvailles.
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