Pile à l’heure, derrière la porte, à genoux, je suis prêt
Je sonne. Ses talons résonnent sur le parquet
Voilà la porte qui s’ouvre, Mademoiselle apparaît
Je suis heureux, serein, peut-être un peu inquiet
Un coup d’œil, un sourire, puis elle me dit « Entre »
Je ne peux réprimer cette petite boule au ventre
Et pourtant je sais bien ce qui m’attend
C’est moi qui l’ai voulu depuis si longtemps
Du coin de l’œil j’aperçois des instruments
Dont je connais l’usage et le maniement
Je vois sur les lèvres de Mademoiselle un sourire
Elle et moi nous le savons, je vais devoir souffrir
D’emblée, je me jette à terre pour lui dire bonjour
Je le fais en lui baisant les pieds comme toujours
Parfois elle y ajoute d’autorité une gifle sonore
Ainsi, en quelques secondes, elle a planté le décor
Je tends mon carnet ou mes fautes sont consignées
J’y ai mentionné les punitions qui y sont associées
Fessées, langue de dragon, cravache et martinet
La liste est parfois longue et très bien détaillée
Puis prestement, je dois alors me déculotter
Une première humiliation à laquelle je suis habitué
Une première étape par laquelle il faut bien passer
Avant de recevoir les premiers coups de fouet
Mademoiselle me demande de prendre la position
Pour offrir mon cul à cette première punition
Qu’elle m’administrera « sans préchauffage »
Puisque, décidemment, je ne suis pas du tout sage
Sans pitié, elle me fouette d’importance
Les coups tombent à très bonne cadence
Je serre les dents, je compte les coups
Je sais que ce n’est qu’un avant-goût
Mademoiselle ne manque pas d’imagination
Aux fessées elle ajoutera quelques humiliations
Qui font évidemment partie d’une bonne punition
Un crachat, une nouvelle gifle ou un god dans le fion
Avec un infini talent, Mademoiselle alterne les instants
Après le fouet, elle m’offre ses pieds pour un moment
Avec le privilège de les lécher ou bien de les masser
Elle joue parfois avec mes couilles pour les martyriser
Bravant les interdits, du coin de l’œil je la regarde
J’admire son regard, ses jambes, et par mégarde
Parfois elle laisse apparaître un sein merveilleux
Impossible de ne pas y laisser traîner ses yeux.
Elle est aussi fine et belle que je suis massif
Elancée, élégante, son regard est expressif
Comment imaginer qu’elle puisse me dominer
Et pourtant elle le fait comme si c’était inné.
Son autorité, je l’ai immédiatement ressentie
Et c’est naturellement que j’
Maitresse, c’est un privilège de vous appartenir
Vous exercez sur moi une aura que je ne peux définir
Las, sous cette autorité à chaque fois je m’abandonne
Sous votre joug j’oublie tout, rendez-vous et téléphone
Je me concentre pour essayer de mieux vous satisfaire
Rappelé parfois à l’ordre avec la terrible chambrière
Je ne suis pas votre soumis occasionnel ou intermittent
Je pense à vous chaque jour, très régulièrement
On n’est pas soumis une heure de temps en temps
Soumis, c’est un état d’esprit, pas juste un passe-temps
L’heure a vite passée, la séance est maintenant terminée
Souvent, lamentablement, j’ai joui sans me contrôler
Cela me vaut une autre correction pour absence d’autorisation
Elle est beaucoup plus dure à supporter cette sévère punition
Peu importe, je suis là pour vous Maitresse, pour vous servir
Pour vous remercier de me bien vouloir me punir
Par surprise ou à l’avance par une convocation
À tout moment je peux avoir une juste correction.
Je vous offre mon corps bien sûr mais aussi mon esprit
Disponible à distance, pas seulement lorsque je suis puni
Votre emprise n’est pas que physique, elle est plus cérébrale
C’est votre pouvoir, Maîtresse, qui est tellement génial
Ces marques qui rougissent mon cul et durent plusieurs jours
Elles témoignent que je vous appartiens toujours
Les effets de vos corrections le lendemain se font sentir
Vous, je l’espère, et moi y trouvons du plaisir
Merci Mademoiselle de me tenir ainsi en laisse
Par le cœur et l’esprit bien plus que par les fesses
Vous avez vraiment un incomparable talent
Merci Maitresse pour votre joug sévère et bienveillant